Si la joie doit venir,
elle viendra
*
bonne fille
IMPLACABLEMENT
Jean-Pierre SIMEON
Traité des sentiments contraires
Parfois la pensée est naturelle
et fraîche
c'est quand elle garde l'odeur
des sentiers parcourus
le souvenir des matins
avalés par le vent ou
des soirs d'ocre et de sel
exhalés par la mer
parfois la pensée est simplement
humaine
*
son visage a les rides
des visages embrassés
elle a le goût des larmes
de ces larmes d'enfant
qui tombent infiniment
devant la vie
devant le jardin
devant la mort du papillon
et le grand malentendu des neiges
de Noël
Jean-Pierre SIMEON | Traité des sentiments contraires |
CHEYNE Editeur | 2012 | p. 29
Commentaires